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Par biribibi le 25 Septembre 2012 à 07:05
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine
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Par biribibi le 19 Septembre 2012 à 10:21
A tous les fêlés de la terre, du corps, du coeur, ou de l'âme
Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transportait, appuyée derrière son cou.
Un des pots était fêlé, alors que l'autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d'eau. À la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé lui n'était plus qu'à moitié rempli d'eau.
Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes, alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu'un pot et demi d'eau.
Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements. Mais le pauvre pot fêlé lui avait honte de sespropres imperfections, et se sentait triste, car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.
Après deux années de ce qu'il percevait comme un échec, il s'adressa un jour à la vieille dame, alors qu'ils étaient près du ruisseau. "J'ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon côté laisse l'eau s'échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison."
La vieille dame sourit : " As-tu remarqué qu'il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ? J'ai toujours su à propos de ta fêlure, donc j'ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais.
Pendant deux ans, j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n'aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la nature et la maison".
Chacun de nous, avons nos propres manques, nos propres fêlures. Mais ce sont chacune de ces craques et chacun de ces manques qui rendent nos vies ensemble si intéressantes et enrichissantes à trouver ce qu'elle a de bon en elle.
Donc, à tous mes amis fêlés, passez une superbe journée et rappelez-vous de prendre le temps de sentir les fleurs qui poussent sur votre côté du chemin !
Vivez, donnez, aimez et soyez reconnaissant !
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Par biribibi le 24 Août 2012 à 05:22
Touche de tes doigts
L’étoile que tu vois
Cette étincelle qui brille en toi
Cette seconde petite voix
Que parfois l’on entend pas
Ferme tes jolies yeux
et rêve un peu
tu verras des paysages fabuleux
des souvenirs des jours heureux
au coin d’un sentier
tu retrouveras des choses oubliées
tu verras un joli feu de bois
et moi je serai là.
©B. d'EFFETMER
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Par biribibi le 1 Août 2012 à 06:48
Comme un papillon dans la nuit
Comme un oiseau dans le ciel
Elle aimait la mer
Les bateaux les bruits des ressacs
Elle l enfant des montagnes
Qui n avait jamais vu cette étendu d eaux
Alors le soir venu
Elle s endormait
Et a la barre d un voilier
Elle naviguait
Tandis que la mouette dessinait des cercles autour d elle
Tandis que le soleil chauffait doucement sa peau
Et ce petit vent la rafraichissait
C est son rêve
Le rêve d une enfant des montagnes
Mais elle savait déjà qu’un jour
Elle les verrait en vrai
C était son destin
Et a la barre d un navire
Elle sillonnerait les océans
et son reve s etait accompli
elle etait enfin libre et heureuse
©B. d'EFFETMER
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Par biribibi le 14 Juillet 2012 à 07:29
C'est elle qui vient
Nous donner la faim,
La faim d'aller plus loin.
Dissidente émotion,
Elle s'impose, et prends la pose.
Elle est chez elle, dans nos têtes,
Pimpante sensation, que rien n'arrête.
Toujours présente dans l'adversité,
Elle nous fait trembler,
Nous fait frissonner, même transpirer.
Elle s'installe, s'intercale,
Au creux de nos vies bien rangées.
Et elle transforme en esclaves,
Même les plus sages.
Surtout n'en prenez pas ombrage,
Elle n'est là que de passage.
Ainsi blottie au fond de ton lit,
Insolente, elle attends que tu la tente.
Elle sait que tu vas succomber,
Que tu vas savourer,
Cette main qui caresse,
Le creux de ton dos ,
Le grain de ta peau.
Toi tu chavires, tu respires,
Mais elle en traitre,
Elle déménage , et fait ses bagages.
Sans doute un mal être.
Si vous la rencontrer
S'il vous plaît,
Ne chercher pas à lutter,
Ni à contrôler,ça pourrait la vexer.
Marie-Paule CABANAT
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