• {Introduction}
    Un petit homme tordu, sur un sentier tout tordu
    A trouvé une pièce tordue, sur une pierre tordue
    Achète un chat tordu, prend une souris tordue
    Tous ensemble ils ont vécu
    Dans une petite maison tordue

    J´ai dix ans dans la gare de Nantes
    Ma petite est comme l´eau
    Avec le temps, les passantes
    Faut pas que j´loupe mon vélo

    Cet air n´est pas né d´aujourd´hui
    A message to you Rudy
    Les loups sont entrés dans Paris
    Como tu Marilou Melody

    Could you be loved
    (could you be loved )
    Avec Denise

    Elle est à toi cette chanson
    La chanson de Prévert
    Ce soir, mon petit garçon
    Y a d´la rumba dans l´air

    Je suis amoureux de tout un pensionnat
    Y a des allumettes au fond de tes yeux
    Pour une amourette qui passait par là
    J´ai perdu la tête, je vais faire du feu

    {Refrain :}
    Could you be loved
    (could you be loved )
    Avec Denise
    Le soleil above
    (soleil above)
    Le temps des cerises

    Entre le jazz et la java
    Dansez sur moi Lili Marlène
    Jimmy Jazz, mala vida
    J´en ai vu pousser des rengaines

    J´aimais déjà les étrangères
    Quand j´étais un petit enfant
    Sarah, Lily, Lola Rastaquouère
    Je chante pour passer le temps

    {au Refrain}

    Dix-neuf degrés au chaud on my radio
    Pierrot mon gosse mon frangin mon poteau
    Manque de classe with my pince à vélo
    Porque te vas comme un petit coquelicot

    Daddy was a bankrobber
    Mon oncle un fameux bricoleur
    Allons voir si la rose pull up to the bumper
    Planet Claire has pink air

    {au Refrain}

    J´ai dix ans dans la gare de Nantes
    Ma petite est comme l´eau
    Avec le temps les passantes
    Faut pas qu´je loupe mon vélo

    J´aimais déjà les étrangères
    Quand j´étais un petit enfant
    Sarah, Lily, Lola Rastaquouère
    Je chante pour passer le temps

    {au Refrain}

    L'heureux Mix - La Tordue

     


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  • Je suis toto, je suis total
    Totalement perdu sans étoile
    Comme un oiseau dans le gasoil
    Un albatros sans idéal

    No capito le capital
    Le capital mène le bal
    No capito le capital
    Le capitaine perd les pédales

    Monnaie monnaie
    Naimo naimo
    Le maître-mot
    C´est la monnaie
    Capt´aine Naimo
    Où tu nous mènes?
    Tu nous malmènes

    Menue monnaie
    Tune au menu
    On s´évertue
    A te gagner
    On s´entretue
    Pour te garder
    On se dépèce
    Pour du papier
    On s´met en pièces
    Pour de l´espèce
    Monnaie monnaie

    {Refrain:}
    Je suis toto, je suis total
    Totalement perdu sans étoile
    Comme un oiseau dans le gasoil
    Un albatros sans idéal

    No capito le capital
    Dans la course
    Au profit
    La bourse
    C´est la vie

    {x2:}
    C´est le blues
    De l´artiche
    Du flouze
    Du bakchich
    Des ous des ous
    C´est le nouveau deus

    {au Refrain}

    No capito le capital

    {au Refrain}

    No capito le capital {x3}


    La tordue - Cap'tain Naimo


     


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  • cocciante

    Je ferai l´été en novembre
    J´la réchaufferai pour pas qu´elle tremble
    J´inventerai les mots du silence
    J´lui f´rai du bleu sur des mots tendres
    J´apprendrai à vivre autrement
    A sa façon et loin des gens
    J´irai chercher l´inaccessible
    L´infiniment sentimental

    Pour elle...

    J´irai au plus profond des rêves
    Qu´elle fait lorsqu´elle est endormie
    Chercher ce que jamais ses lèvres
    N´oseront dire à ses envies
    J´arracherai les habitudes
    Et les moments qui font douter
    Pour détruire les incertitudes
    Sans se parler

    Pour elle...

    J´irai au bord de l´invisible
    Où l´amour tient en équilibre
    Pour elle j´oublierai qui je suis
    J´écouterai tout c´que son cœur dit
    J´irai voler l´indispensable
    L´extrême sentiment d´aimer

    Je jetterai tout de mon passé
    Pour faire de nous mon avenir
    Peut-être simplement pour s´aimer
    Peut-être pour ne jamais mourir

    Pour elle...

    J´arrêterai le temps qui passe
    Pour que plus jamais on n´oublie
    Les caresses qui souvent s´effacent
    Ou qui s´enfuient

    Pour elle...

    Richard COCCIANTE

     


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  • Francis+Cabrel+franciscabrel

    Les chevaliers Cathares
    Pleurent doucement,
    Au bord de l'autoroute
    Quand le soir descend,
    Comme une dernière insulte,
    Comme un dernier tourment,
    Au milieu du tumulte,
    En robe de ciment.
    La fumée des voitures,
    Les cailloux des enfants,
    Les yeux sur les champs de torture,
    Et les poubelles devant.
    C'est quelqu'un du dessus de la Loire
    Qui a dû dessiner les plans,
    Il a oublié sur la robe,
    Les tâches de sang.
    On les a sculptés dans la pierre
    Qui leur a cassé le corps,
    Le visage dans la poussière
    De leur ancien trésor.
    Sur le grand panneau de lumière,
    Racontez aussi leur mort,
    Les chevaliers Cathares
    Y pensent encore.
    N'en déplaise à ceux qui décident
    Du passé et du présent,
    Ils n'ont que sept siècles d'histoire,
    Ils sont toujours vivants.
    J'entends toujours le bruit des armes,
    Et je vois encore souvent
    Des flammes qui lèchent des murs,
    Et des charniers géants.
    Les chevaliers Cathares
    Pleurent doucement,
    Au bord de l'autoroute
    Quand le soir descend,
    Comme une dernière insulte,
    Comme un dernier tourment,
    Au milieu du tumulte,
    En robe de ciment.

    Francis CABREL

    Sers toi Kirtas

     


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  • duteil

    Tu n'es pas mon pays
    Et pourtant c'est ici
    Que je voudrais finir ma vie

    Sur ton île où mes rêves
    Ont choisi leur maison
    Une montagne à l'horizon

    Comme un arbre à la mer
    Quand parfois je me perds
    Le courant me ramène en arrière

    Voyageur solitaire
    Mes racines à l'envers
    Partout, j'ai le mal de ta terre

    J'ai les ailes et le cœur
    D'un oiseau migrateur
    Et mon vrai pays est ailleurs

    J'ai besoin de sentir
    Tes parfums m'envahir
    Quand, la nuit, je décolle

    Tu m'envoles

    Voyageur imprudent
    J'ai cueilli en passant
    Deux pétales à ta rose des vents

    Le premier pour partir
    Effacer les frontières
    Le second pour garder ta lumière

    J'ai toujours avec moi
    Tes visages et tes voix
    Un chemin qui conduit vers toi

    Une main de corail
    Dans la mienne où que j'aille
    Ton chant pour guider mes pas

    Jusqu'au bout du voyage
    Les oiseaux de passage
    Restent fidèles à ton rivage

    J'ai besoin de partir
    Mais pour mieux revenir
    Libéré sur parole

    Quand tu m'envoles

    J'ai du vent dans les veines
    Et ton chant des sirènes
    À la fois me libère et m'enchaîne

    Naufragé volontaire
    Sans barreaux ni barrières
    J'ai l'âme à jamais prisonnière

    J'ai les ailes et le cœur
    D'un oiseau migrateur
    Et mon vrai pays est ailleurs

    J'ai besoin de sentir
    Tes parfums m'envahir
    Quand, la nuit, je décolle
    Les deux pieds sur le sol

    J'ai besoin de sentir
    La fenêtre s'ouvrir
    Libéré sur parole

    Tu m'envoles

    Comme un arbre à la mer
    Voyageur solitaire
    J'ai le mal de ta terre

    Libéré sur parole
    Quand la nuit je décolle
    Les deux pieds sur le sol

    Tu m'envoles

    Yves DUTEIL

     


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