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Par biribibi le 29 Juin 2012 à 12:06
Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c'était qu'du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait l'paysage... alors
Les loups, ououh! ououououh!
Les loups étaient loin de Paris
En Croatie, en Germanie
Les loups étaient loin de Paris
J'aimais ton rire, charmante Elvire
Les loups étaient loin de Paris.
Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s'en viennent la nuit venue... alors
Les loups, ououh! ououououh!
Les loups ont regardé vers Paris
De Croatie, de Germanie
Les loups ont regardé vers Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups regardent vers Paris.
Et v'là qu'il fit un rude hiver
Cent congestions en fait divers
Volets clos, on claquait des dents
Même dans les beaux arrondissements
Et personne n'osait plus le soir
Affronter la neige des boulevards... alors
Des loups ououh! ououououh!
Des loups sont entrés dans Paris
L'un par Issy, l'autre par Ivry
Deux loups sont entrés dans Paris
Ah tu peux rire, charmante Elvire
Deux loups sont entrés dans Paris.
Le premier n'avait plus qu'un il
C'était un vieux mâle de Krivoï
Il installa ses dix femelles
Dans le maigre square de Grenelle
Et nourrit ses deux cents petits
Avec les enfants de Passy... alors
Cent loups, ououh! ououououh!
Cent loups sont entrés dans Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Cent loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.
Le deuxième n'avait que trois pattes
C'était un loup gris des Carpates
Qu'on appelait Carêm'-Prenant
Il fit faire gras à ses enfants
Et leur offrit six ministères
Et tous les gardiens des fourrières... alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups ont envahi Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups ont envahi Paris.
Attirés par l'odeur du sang
Il en vint des mille et des cents
Faire carouss', liesse et bombance
Dans ce foutu pays de France
Jusqu'à c'que les hommes aient retrouvé
L'amour et la fraternité.... alors
Les loups ououh! ououououh!
Les loups sont sortis de Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups sont sortis de Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris
J'aime ton rire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris...
Serge REGGIANI
2 commentaires -
Par biribibi le 24 Juin 2012 à 15:59
"Dites-moi mon maître
de tant de terre et tant deau
de tous vos voyages
lequel est le plus beau.
Les têtes coupées en quatre
des grands et vieux tigres
en tapis qui sétirent
aux pieds de ta vie.
Sur les collines
au mois des grandes chasses
dans tout lespace
je marchais sans repos
cest ainsi que le cœur gros, en boule
je tendais piéges et collets en foule
mais cest un cerf magnifique
qui devant moi se dressa.
Mon destin sachève
La mort est sur mon dos
tout ce quelle me laisse
je ten ferai cadeau :
mes deux grandes cornes
les bois des bêtes,
dans mes deux oreilles
tu pourras boire,
aux demoiselles du miroir de mes yeux deau,
de mon poil lisse
fais-toi faire des pinceaux,
si mes chairs te nourrissent demain
cest ma peau qui te réchauffera
et le plus grand des courages
de mon foie tu tireras
Et encore une fois, mon seigneur-roi
Le corps de ton cerf te fera gloire
Chair résignée de lhistoire
Et en toi il fleurira.
Dites-moi mon maître
de tant de terre et tant deau
de tous vos voyages
lequel est le plus beau
lequel est le plus beau."
Angelo BRANDUARDI
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Par biribibi le 24 Juin 2012 à 15:39
Si tu penses, pense à moi
Je vais chercher l’or du monde
Sans valise et sans compas
Bien plus loin que le pôle
Caravane qui s’envole
Marcheurs en de longues files
Cherchant dans la Terre la voie
Le métal nouveau, tout l'or du monde
Y a des gens qui disent : « Allons vers la nuit »
D’autres qui répondent : « Ils sont malades »
Mais tout l’équipage se persuade
Qu’il ne reviendra pas sans la gloire
Sous le grand soleil qui fuit par lambeaux
Où la mer et le ciel fusionnent
Si au moins nous avions moins de misère
Nous dirions que nous sommes dieux sur la Terre.
Angelo BRANDUARDI
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Par biribibi le 20 Juin 2012 à 13:35
Quand il est mort, le poète,
Quand il est mort, le poète,
Tous ses amis,
Tous ses amis,
Tous ses amis pleuraient.
Quand il est mort le poète,
Quand il est mort le poète,
Le monde entier,
Le monde entier,
Le monde entier pleurait.
On enterra son étoile,
On enterra son étoile,
Dans un grand champ,
Dans un grand champ,
Dans un grand champ de blé.
Et c'est pour ça que l'on trouve,
Et c'est pour ça que l'on trouve,
Dans ce grand champ,
Dans ce grand champ,
Dans ce grand champ, des bleuets.
La, la, la...
... des bleuets
Gilbert BECAUD
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Par biribibi le 16 Juin 2012 à 14:49
Qui peut prétendre me connaitre?
Sans se contenter du paraitre.
Image toute faite ou projection.
C'qu'on vous prete porte à confusions
Qui peut prétendre me comprendre?
Quand il faut de tout se défendre.
Passer les "on dit ", cassé la classe
Et gratter le vernis en surface,
Quand soi-même, cherche et se perd,
Pour toute une vie qu'on peut bien faire.
Je suis comme je suis, j'aime comme j'aime,
Même si j'en paye le prix, je suis comme je suis
Je suis mes envies comme suivre ceux qui m'aime
Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien,
Parfois même un rien, je suis comme je suis comme je suis,
En tout cas je n'ai
La prétention de rien.
Qui peut prétendre avoir la clé? de mon enfance et ses ratés,
Rangez tous vos clichés qui rassurent, des blessures à vivre sous l'armure
Mais qui peut prétendre encore prétendre avoir un jugement à rendre,
Et pouvois se regarder en face, dire ce qu'il aurait fait à ma place,
Quand moi-même, je cherche et m'y perd, pour tout un cirque qu'il faut bien faire,
Je suis comme je suis, j'aime comme j'aime,
Même si j'en paye le prix, je suis comme je suis
Je suis mes envies, comme suivre ceux qui m'aiment
Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien
Parfois même un rien, je suis comme je suis,
En tout cas je n'ai
La prétention de rien
Je suis comme je suis, j'aime comme j'aime, Je suis comme je suis, je rêve comme je rêve,
Je suis mes envies comme me suivent ceux qui m'aiment.
Pascal OBISPO
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