• reggiani

    Les hommes avaient perdu le goût
    De vivre, et se foutaient de tout
    Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
    Pour eux c'était qu'du cinéma
    Le ciel redevenait sauvage,
    Le béton bouffait l'paysage... alors

    Les loups, ououh! ououououh!
    Les loups étaient loin de Paris
    En Croatie, en Germanie
    Les loups étaient loin de Paris
    J'aimais ton rire, charmante Elvire
    Les loups étaient loin de Paris.

    Mais ça fait cinquante lieues
    Dans une nuit à queue leu leu
    Dès que ça flaire une ripaille
    De morts sur un champ de bataille
    Dès que la peur hante les rues
    Les loups s'en viennent la nuit venue... alors

    Les loups, ououh! ououououh!
    Les loups ont regardé vers Paris
    De Croatie, de Germanie
    Les loups ont regardé vers Paris
    Tu peux sourire, charmante Elvire
    Les loups regardent vers Paris.

    Et v'là qu'il fit un rude hiver
    Cent congestions en fait divers
    Volets clos, on claquait des dents
    Même dans les beaux arrondissements
    Et personne n'osait plus le soir
    Affronter la neige des boulevards... alors

    Des loups ououh! ououououh!
    Des loups sont entrés dans Paris
    L'un par Issy, l'autre par Ivry
    Deux loups sont entrés dans Paris
    Ah tu peux rire, charmante Elvire
    Deux loups sont entrés dans Paris.

    Le premier n'avait plus qu'un œil
    C'était un vieux mâle de Krivoï
    Il installa ses dix femelles
    Dans le maigre square de Grenelle
    Et nourrit ses deux cents petits
    Avec les enfants de Passy... alors

    Cent loups, ououh! ououououh!
    Cent loups sont entrés dans Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Cent loups sont entrés dans Paris
    Cessez de rire, charmante Elvire
    Cent loups sont entrés dans Paris.

    Le deuxième n'avait que trois pattes
    C'était un loup gris des Carpates
    Qu'on appelait Carêm'-Prenant
    Il fit faire gras à ses enfants
    Et leur offrit six ministères
    Et tous les gardiens des fourrières... alors

    Les loups ououh! ououououh!
    Les loups ont envahi Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Les loups ont envahi Paris
    Cessez de rire, charmante Elvire
    Les loups ont envahi Paris.

    Attirés par l'odeur du sang
    Il en vint des mille et des cents
    Faire carouss', liesse et bombance
    Dans ce foutu pays de France
    Jusqu'à c'que les hommes aient retrouvé
    L'amour et la fraternité.... alors

    Les loups ououh! ououououh!
    Les loups sont sortis de Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Les loups sont sortis de Paris
    Tu peux sourire, charmante Elvire
    Les loups sont sortis de Paris
    J'aime ton rire, charmante Elvire
    Les loups sont sortis de Paris...

    Serge REGGIANI

     


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  • Angelo Branduardi 1

    "Dites-moi mon maître
    de tant de terre et tant deau
    de tous vos voyages
    lequel est le plus beau.
    Les têtes coupées en quatre
    des grands et vieux tigres
    en tapis qui sétirent
    aux pieds de ta vie.

    Sur les collines
    au mois des grandes chasses
    dans tout lespace
    je marchais sans repos
    cest ainsi que le cœur gros, en boule
    je tendais piéges et collets en foule
    mais cest un cerf magnifique
    qui devant moi se dressa.

    Mon destin sachève
    La mort est sur mon dos
    tout ce quelle me laisse
    je ten ferai cadeau :
    mes deux grandes cornes
    les bois des bêtes,
    dans mes deux oreilles
    tu pourras boire,
    aux demoiselles du miroir de mes yeux deau,
    de mon poil lisse
    fais-toi faire des pinceaux,
    si mes chairs te nourrissent demain
    cest ma peau qui te réchauffera
    et le plus grand des courages
    de mon foie tu tireras
    Et encore une fois, mon seigneur-roi
    Le corps de ton cerf te fera gloire
    Chair résignée de lhistoire
    Et en toi il fleurira.

    Dites-moi mon maître
    de tant de terre et tant deau
    de tous vos voyages
    lequel est le plus beau
    lequel est le plus beau."

    Angelo BRANDUARDI

     


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  • angelo

    Si tu penses, pense à moi
    Je vais chercher l’or du monde
    Sans valise et sans compas
    Bien plus loin que le pôle
    Caravane qui s’envole
    Marcheurs en de longues files
    Cherchant dans la Terre la voie
    Le métal nouveau, tout l'or du monde

    Y a des gens qui disent : « Allons vers la nuit »
    D’autres qui répondent : « Ils sont malades »
    Mais tout l’équipage se persuade
    Qu’il ne reviendra pas sans la gloire

    Sous le grand soleil qui fuit par lambeaux
    Où la mer et le ciel fusionnent
    Si au moins nous avions moins de misère
    Nous dirions que nous sommes dieux sur la Terre.

    Angelo BRANDUARDI
     


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  • Quand il est mort, le poète,
    Quand il est mort, le poète,
    Tous ses amis,
    Tous ses amis,
    Tous ses amis pleuraient.

    Quand il est mort le poète,
    Quand il est mort le poète,
    Le monde entier,
    Le monde entier,
    Le monde entier pleurait.

    On enterra son étoile,
    On enterra son étoile,
    Dans un grand champ,
    Dans un grand champ,
    Dans un grand champ de blé.

    Et c'est pour ça que l'on trouve,
    Et c'est pour ça que l'on trouve,
    Dans ce grand champ,
    Dans ce grand champ,
    Dans ce grand champ, des bleuets.

    La, la, la...

    ... des bleuets

    Gilbert BECAUD

     


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  • obispo

    Qui peut prétendre me connaitre?
    Sans se contenter du paraitre.
    Image toute faite ou projection.
    C'qu'on vous prete porte à confusions

    Qui peut prétendre me comprendre?
    Quand il faut de tout se défendre.
    Passer les "on dit ", cassé la classe
    Et gratter le vernis en surface,
    Quand soi-même, cherche et se perd,
    Pour toute une vie qu'on peut bien faire.

    Je suis comme je suis, j'aime comme j'aime,
    Même si j'en paye le prix, je suis comme je suis
    Je suis mes envies comme suivre ceux qui m'aime
    Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien,
    Parfois même un rien, je suis comme je suis comme je suis,
    En tout cas je n'ai
    La prétention de rien.

    Qui peut prétendre avoir la clé? de mon enfance et ses ratés,
    Rangez tous vos clichés qui rassurent, des blessures à vivre sous l'armure

    Mais qui peut prétendre encore prétendre avoir un jugement à rendre,
    Et pouvois se regarder en face, dire ce qu'il aurait fait à ma place,
    Quand moi-même, je cherche et m'y perd, pour tout un cirque qu'il faut bien faire,

    Je suis comme je suis, j'aime comme j'aime,
    Même si j'en paye le prix, je suis comme je suis

    Je suis mes envies, comme suivre ceux qui m'aiment
    Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien
    Parfois même un rien, je suis comme je suis,
    En tout cas je n'ai
    La prétention de rien

    Je suis comme je suis, j'aime comme j'aime, Je suis comme je suis, je rêve comme je rêve,
    Je suis mes envies comme me suivent ceux qui m'aiment.

    Pascal OBISPO

     


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