L'enfant sauvage
Vous observe,
Tous ses sens en éveil,
Il n'a pas votre rage
Ni l'orgueil qui vous desservent,
Il est sans pareil,
Et regarde votre bêtise.
Ses bêtes sont les animaux
Avec eux il fraternise
Sans souffrir de vos maux,
Il a tous les instincts
De l'évolution vivante,
Qui lui dictent sa conduite,
Il comprend vos erreurs,
Et vit son destin
Sans la peur qui vous alimente,
La nature éconduite
Trouve refuge dans son coeur.
Il est toutes les races,
Blanc, il l'est,
Noir, il l'est,
Jaune, il l'est
Et son avenir n'a pas de frontières
Pour vous sortir de vos ornières.

Caroline FRANCOIS

A la pleine lune de cette nuit
Qui a guidé mes rêves,
Et veillé sur cette trêve
Où de défait notre ennui,

A la lune pleine et blanche
Qui a éclairé la douce nuit,
Si ronde, tranquille et  franche,
Dans le silence qui luit,

A la pleine lune magnifique
Pour son influence bénéfique,
Lorsque la nature la contemple
En dormant dans son temple,

Je voudrais dire encore merci
Merci pour sa présence,
Merci  d'éloigner l'absence,
Merci pour sa course, merci.

Caroline FRANCOIS


 

J'ai pris un rayon de soleil,
J'ai pris une brise de vent,
J'ai dégusté le doux miel
A la balancelle sous l'auvent,

La saison du retour des fleurs
Sourit au fond de mon coeur,
Et les abeilles au nectar
Des corolles sans hasard,

Butinent pour leur reine
Ce sucre qui est délice
Et soigne nos peines
Avec saveur et malice.

Les ouvrières dansent en rond
Et doucement dans les rayons
La ruche se nourrit de soleil
Pour les larves c'est merveille...

Caroline FRANCOIS

J'ai fui le monde des hommes,
J'y faisais des bulles comme
Un poisson tiré hors de l'eau :
Votre monde n'est pas beau.

Les concentrations urbaines
Souillent et polluent la nature
Quand la vie devrait être reine :
Vous hypothéquez votre futur.

Doucement les océans meurrent
Et les saignement de mon coeur
Brillent au ciel comme des larmes
Qui sont pour la nature des armes.

Le climat change, la pollution
Des hommes est destruction
Pour tout ce qui évolue ici-bas
En symbiose et à chaque pas.

Voyez votre avilissement,
Vous êtes votre asservissement
A ce monde humain qui détruit
La Terre et qui vous détruit.

Votre imagination est stérilité
Et sa perversion est démultipliée
A vos erreurs succèdent les erreurs
Et l'argent a dévoré tous vos coeurs.

Votre monde se croit puissant
Quand il n'est que perte de sens,
Ce sens qu'a l'écosytème, puissant
Pour faire perdurer vie et existence.

Caroline FRANCOIS

Image : mon amie Heidi, voir liens partenaires

Petit matin clair dans la froidure de l’hiver,
Le soleil, de sa faible lumière diaphane
Eveille un paysage où les rires des enfants
Résonnent sur le sentier qui mène à l’école.

Ils sont déjà de retour dans les conifères,
Les pigeons ramiers sont là et glanent
De quoi refaire leur nid pour ce printemps
J’ai entendu ce matin le bruit de leur vol.

La chatte Minouche en mangera encore,
Je le crains, elle les chasse et les adore.
La vie est ainsi faite de ces instants
Qui éveillent en nous mille sentiments.

Caroline FRANCOIS