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Par biribibi le 7 Juin 2012 à 14:07
Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
Si j'avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis je t'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler jusqu'au bout du monde
Là-bas c'est tellement loin
Que jamais on n'en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regretsIl ne faut jamais faire les choses à moitié
Jacques PRÉVERT
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Par biribibi le 7 Juin 2012 à 08:19
Je vois se creuser les joues des belles abandonnées
Et les regards perdus des coeurs dépeuplés
Des races dressées les unes les autres
Des races dressées qui s'arrachent les yeux et les oreilles
Et des peuples qui par des voies enflammées
Recherchent Dieu et ne le trouvent
Ceux qui vont de secte en secte
Et fuient les églises
Ces jeunes debout dans la chaleur et la folie des baisers
Ces ouvriers impayés et ces fonctionnaires ridiculisés
Les magistrats qu'on séduit et les soldats qui tuent
Tous ces regards perdus
Et ces belles aux baisers refusés
Te cherchent dans le vide
Et t'adorent dans l'inconnu
Paix qui illumines l'antichambre de la guerre
Et dévores les tentacules de la haine
Toi qui loges dans le mystère profond de l'amour
Paix des nations réconciliés
Et des baisers récupérés
Paix des belles tranquilisées
Paix des cimes de montagnes illuminés
Viens arrêter l'hécatombe des peuples subjugués
Viens dans les ténèbres de la haine
Et les tempêtes violentes de la persécution
Viens écrire ton grand nom
Sur les pages de l'angoisse
Et les yeux rouges des dictateurs
Viens ô pax et délivre notre terre enflammée.
Muyoywa Tambwe (République Démocratique du Congo)
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Par biribibi le 6 Juin 2012 à 01:04
Je t'aime est un mot court
Que beaucoup de gens ont prononcé sans amour
J'aimerais pour toi en inventer un nouveau
Pour te prouver combien je t'aime trop
Je pourrais te dire que tu es l'homme de ma vie
Mais ça aussi on l'a souvent dit
Que de toi je ne peux me passer
C'est vrai mais ça a été souvent répété
J'ai longtemps cherché ce qui pourrait remplacé
Ces doux mots exprimés
Mais comme je n'ai rien trouvé
Je vais simplement te répéter
Que mon coeur est rempli d'amour pour toi
Tu es ma joie, mon trésor, ma vie
Il y a pleins d'autres mots sur la terre
Pour te dire à quel point je t'aime
Mais ils n'expriment jamais vraiment
Ce que je ressens pour toi.
Auteur inconnu
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Par biribibi le 5 Juin 2012 à 16:23
Ce que j’aime marcher
Sous la pluie saisissante
Effacant les pensées
Par ses gouttes fuyantesJe marche sous la pluie
Quand les larmes du ciel
Glissent là sur ma vie
Sans mots artificielsEt l’ondée m’envahit
Inondant mes cheveux
Je marche sous la pluie
Errant entre les voeuxValérie S. (Art & Poèmes)
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Par biribibi le 5 Juin 2012 à 13:12
Tomber en amour est le sentiment
le plus difficile à expliquer.
Ça arrive comme par magie
sans comprendre ce qui est arrivé,
Un mélange des plus belles émotions
avec une forte intensité,
qui ne dure habituellement que quelque temps
avant de s'atténuer.
Mais ce sentiment je le vis chaque jour
depuis quatre belles années.
Depuis que je partage ma vie avec toi,
cette magie ne m'a pas quittée.
Tous les jours je retombe amoureuse
comme si c'était la première fois
et tous les jours tu me manques
quand je ne suis pas près de toi.
Je souhaiterais faire un long voyage
seuls tous les deux en bateau,
voguer à l'aveuglette
jusqu'à ce qu'on se perde dans ces eaux.
Le vent soufflerait une vague sombre
sur cette mer déchainée,
et nous apporterait sur une île
où nous y serions naufragés.
Perdus quelque part dans l'océan,
sur une île déserte que tous les deux.
Seule au monde à consumer notre amour
comme le font le bois et le feu
En parfaite symbiose comme l'est
l'hippocampe et sa douce moitié,
éternellement amoureux
comme si toujours nous étions destinés.
Sur cette île j'y vivrais en permanence,
seule à tes côtés j'y serais comblée.
Le temps ne compterait plus,
les tracas quotidiens seraient chose du passé.
On se laisserait bercer sur cette vague de bonheur
en toute complicité
et je saurais à ce moment-là que rien ni personne
ne pourrait nous séparer.
Ce serait notre île de l'amour,
où nous y vivrions pour toujours.
Naufragés et heureux
sans penser à la quitter un jour.
Être à tes côtés, t'aimer,
être ta complice, ta femme et ton amie.
Je n'ai besoin que de ça
pour être heureuse dans la vie.
Alors mon amour, es-tu partant
pour le voyage de notre vie?
Patricia Maheux
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