• papillon1

    http://argipops.blog.fr/2012/07/08/il-suffit-14066134/

    Qu'un regard inconnu s'entrouve dans la rue
    qu'un regard inconnu se jette dans mes yeux
    qu'une bouche inconnue s'aiguise d'un sourire
    qu'une voix inconnue se vête d'amitié
    qu'une main inconnue serre ma main très fort
    qu'un soleil inconnu darde sur moi ses dents
    qu'une vague  inconnue se risque sur mes plages
    qu'une chair inconnue me prenne dans ses rêts

                            j'oublie ma solitude et ses portes murées
                            j'oublie que mon destin n'a pas d'identité
    je ne suis qu'un bourgeon sous la langue des sèves
    gonflé d'azur et futur de sa fleur
    qu'un cocon déchiré par un battement d'ailes
                          
                             Les cloisons de mon corps s'abattent en chantant
                             mon coeur fait le plongeon de la mort à la vie .

    Jean-Marie Sourgens


    2 commentaires

  • Site Nature et poésie, voir liens partenaires.


    votre commentaire
  • robert-sabatier

    Si j'étais un poète,
    Jamais je n'écrirais.
    J'aimerais le silence
    Qui peut vivre sans mots.

    Je serais l'innocent
    Du village des ombres.
    L'oiseau me parlerait.
    Je saurais son langage.

    CIL DE SILENCE

    Robert SABATIER


    votre commentaire

  • Site Nature et poésie, voir liens partenaires.


    7 commentaires
  • poète


    Trouvé chez Domi

    Je suis un vieux poète
    Au style dépassé
    Obéissant aux nombres
    Des syllabes des vers...
    Si j'ai mené ma quête
    Par amour du français
    Je ne serai que l'ombre
    Des génies d'une autre ère

    Je voudrais un voyage
    Au-delà de mes yeux,
    Danser sur une plage,
    La nuit près d'un grand feu,
    Ecouter des chansons
    Pour m'embuer les yeux,
    Et vivre les frissons
    Qui descendent des cieux...

    Je voudrais un amour
    Où le coeur se repose,
    Pouvoir y promener
    Le fond de mes pensées,
    Refaisant le parcours
    Où renaissent les roses,
    Afin d'y ramener
    Mes rêves effacés...

    Je veux cette innocence
    Où guérir tous mes vices,
    Fêter les renouveaux
    Qui chassent les malheurs...
    Dans les jeux de l'enfance,
    Les êtres s'adoucissent
    Par la douceur des mots
    Où tarissent les pleurs...

    Je veux de la beauté
    Pour soigner mon regard,
    Construire une passion
    Sans user de ses charmes...
    Eprouver la fierté
    Qu'inspire le savoir...
    Admirer de beaux yeux
    Pour en sécher les larmes...

    J'aime tant écouter
    Tous les oiseaux qui chantent,
    Perchés sur des rameaux
    Portant mille parfums...
    Me laisser emporter
    Par les vagues touchantes
    Du gazouilli des mots
    Qui n'auront pas de fin...

    J'aime cette chaleur
    Qui me descend du ciel
    Pour réchauffer mon sang
    Que l'âge refroidit...
    Butiner chaque fleur
    Où fabriquer mon miel,
    Dans les jeux innocents
    Que l'amour a prédits...

    J'aime chaque sourire
    Où je bois de l'espoir,
    Pour offrir à mes nuits
    Son émouvant prélude...
    En faire un souvenir
    Pour orner ma mémoire
    Et chasser les ennuis
    Que fait la solitude...

    Je n'ai qu'un coeur d'enfant,
    En dépit de mon âge...
    Je suis un vieux marmot
    Au visage ridé...
    Je souris en rêvant
    A mon ciel sans nuages,
    Pour libérer les mots
    Que la peur à bridés...

    Et j'offre de l'amour
    Comme un médicament,
    Pour soigner les erreurs
    Qu'inflige l'ignorance,
    Réveillant chaque jour
    Les poètes dormants
    Capables de couleur
    Pour peindre l'innocence...

    J’ai besoin de paroles
    Où l’âme se guérit,
    Goûter un peu de paix
    Sur la voie des Prophètes,
    Effacer les idoles
    Où l’amour dépérit,
    Pour ainsi échapper
    Aux rêves de conquête...

    J’aimerais un appui
    Sur une épaule amie,
    Marcher contre le vent
    Sans être fatigué,
    Offrir l’eau de mon puits
    A tous les ennemis,
    Dans le désert brûlant
    Que la haine a brigué...

    Il faut tendre le cœur
    Aux pauvres en l’amour,
    Eteindre les querelles
    Du pétrole et de l’eau,
    Espérant le bonheur
    Que l’on écoute un jour
    Cet être exceptionnel
    Qui marcha sur les flots

     

    -Olivier54 2006-


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique