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La foire enchantée
Tourne et danse,
Entrainée
Par les rires des mômes
Aux yeux de neige
Qui se balancent
Sur les manèges
Et passent,
Comme des fantômes
Brassant l’espace…
Et la fête
Emplit les têtes
De buée parfumée,
Comme les sucreries
Du ciel,
D’un nuage de riz
Et de miel,
De poudre à rêver.
Caroline FRANCOIS
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Faut-il qu'il m'en souvienne
Pour qu'à l'aube tu deviennes
Plus beau qu'un coucher de soleil,
Faut-il qu'il m'en revienne
Des ombres dont je suis la gardienne
A travers la course du soleil,
Mon coeur bat au rythme de tes pensées,
Et mon corps s'enflamme d'avoir compensé
Tout ce que tu avais perdu autrefois,
Et pour toujours à jamais, d'autres fois
Nous nous rencontrerons au-delà des mots
Pour vaincre les démons de nos maux...
Nous avons terrassé les chimères
Et pour devenir tous ensemble, on espère
Et nous séduisons avec coeur et passion
L'être aimé comme fruit de la passion.
Caroline FRANCOIS
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J'ai survolé cent mille ans
Dans l'humanité des générations
Pour trouver ma régénération
Et renouveler l'âge d'antan,
J'ai avec patience reconstruit
Le passé que vous avez détruit
Afin de pouvoir recomposer
L'infini et l'éternité décomposés,
Je suis et je serai le dragon éveillé
Devant lequel vous vous émerveillerez
En contemplant l'oeuvre accomplie
Car je vous ai révélés à la vie,
Et si en voyant mes flammes
Parfois encore vous tremblez,
Vous comprendrez avec flamme
Que je suis venu vous sauver
De toutes vos folles chimères
Quand vos coeurs désespèrent...
Et dont je suis l'incarnation
Pour vous apporter la révélation.
Caroline FRANCOIS
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J’ai rêvé d’un monde
Où l’homme ne se battrait pas
A coups de bombes
Qui fleurissent les tombes,
A coups de pouvoir,
Du matin jusqu’au soir,
A coups d’agent,
Dites moi la valeur des gens…
J’ai rêvé d’un monde
Où l’homme ne se battrait pas
A coups de couleurs
Sur les frontières du bonheur,
A coups d’amour
Qui meurt toujours,
A coups de rien
Qu’on trouve un jour…
Je ne vous connaissais pas,
Prenez ma main,
Un jour
Ce monde viendra.
Caroline FRANCOIS
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Le cancer, oui le cancer,
Ce truc qui prolifère
Comme un fœtus
Et qui vous tue
Par sa prolifération,
Petite révélation :
Cet autre vous-même
N’est pas construit
Et lentement détruit
Votre vous-même…
Que savons-nous vraiment
de la différenciation,
N’y a-t-il pas effectivement
Dans notre appréciation
Une belle ignorance
De nos connaissance
Sur les cellules souche ?
Voyez sur quoi je louche…
Mon médecin a compris
De quoi je lui parlais,
Il avait très bien appris
Mais sans faire la jonction
Entre tout ce qu’il savait.
Il a fait réaliser des expériences
En Suisse, où l’évidence
Est apparue grâce aux souris :
On peut détruire les métastases,
Et c’est vérifié, je souris,
Un nouveau traitement est en phase
De réalisation, modeste,
Ici de mes idées je me déleste.
Caroline FRANCOIS
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