Ce qui est avant est après,
Ce qui est après est avant,
Il y a toujours un après,
Il y a toujours un avant.

Et dans le royaume de la création
J’ai trouvé par hasard mon latin :
LOGOS LOGIS LOGION,
J’ai trouvé par hasard mon destin.

Dans un magnifique rêve,
Ventre où se donne la sève,
J’ai réalisé la grande évasion :
LOGOS LOGIS LOGION,

Dans l’infini d’un ciel étoilé
Et l’éternité d’une vie étiolée,
Je vous offre cette oraison :
LOGOS LOGIS LOGION.

Ce qui est avant est après,
Ce qui est après est avant.
Il y a toujours un après,
Il y a toujours un avant.

Caroline FRANCOIS

LOGOS LOGIS LOGION : ce qui est découle de l’intelligence de la pensée.

Si le temps est une ligne,
Alors je m’aligne,
Si le temps est un espace,
Alors je me dépasse.

Rien ne dépasse la lumière
Est un postulat,
Et croyez-en cette dernière :
Les neutrinos sont au-delà.

La relativité est erronée
Et je l’ai éperonnée
Avec logique et sans complexes,
La situation devient complexe :

Quand la fin est le commencement
Et le commencement la fin,
Notre pensée se perd afin
De permettre notre recommencement.

Einstein s’est trompé
Et je l’ai démontré :
Le voyage temporel est possible,
Téléporter un atome est fait,
Et la fulgurance des impossibles
Vérifie lentement les faits.

Caroline FRANCOIS

Mon père, Ingénieur Général de l'Armement a fait vérifier mon idée par le Centre National de la Recherche scientifique, qui a réalisé l'expérience avec l'accélérateur de particules du CERN à Genève. Résultat, si la vitesse de la lumière est de 299 792 458 m/s, les neutrinos franchissent la ligne d'arrivée avec 60 nanosecondes et 20 mètres d'avance.

 

En la croisant dans la rue,
Parce qu’elle était belle,
L’orchestré à salué
La poésie, d’un air jamais vu,
D’une douce ritournelle,
Et elle s’est arrêtée,
Eblouie, le remerciant
D’une rimée à mille temps…

Les mille temps passèrent,
Ils se revirent un soir,
Sans y croire,
Au hasard des joies, des malheurs,
Et  s’ouvrirent leurs cœurs…
Histoire banale,
Ils se marièrent,
Et, comme dans les fables,
De leur union
Naquit la chanson…

Caroline FRANCOIS

Image : Mon amie Heidi, voir liens partenaires

Mon premier cri fut un rire
Qui trottine encore
Sur la voie lactée,
Ma première joie  fut de vivre
Toutes voiles dehors
Par vents et marées…

Et vogue la galère
Tout autour de la terre…

Ma première faim fut la votre
Qui grandit encore
A chaque nouveau pas
Mais mon pas est tout autre
Qui chemine au bord
De l’incommensurable :

Mon premier mot fut un ailleurs...

Caroline FRANCOIS

Je vous aime bien mes frères,
Je vous aime bien,
Vous avez le sourire coincé
Des poupées de cire,
Les yeux fermés
De n’aimer trop
Rien,
Le cœur trop pervers
Pour tendre une main,
La main intéressée
Qui ne s’offre qu’au roi,
Mais si vous pleurez,
Parfois,
C’est d’aimer beaucoup trop.

Caroline FRANCOIS