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Image : mon amie Heidi, voir liens partenaires
Sur le chemin boueux
Qui longe la marée,
Une vieille chemine,
Trainant d’un pas pesant
Ses années de bonheur,
Trainant sur les brisants
Sa croix de labeur,
Et le vent dans son chant
Enferme les nuages
De ses souvenirs…
Sur le chemin boueux
Qui mène au clocher,
Une vieille chemine,
Serrant dans ses jupons
Le sel qui l’a desséchée,
Serrant dans son giron
Les amours a jamais passées
Et la mer dans son chant
Lui rapporte l’image
Des côtes inconnues
Vers lesquelles partirent
Ceux qui ne sont jamais revenus…
Caroline FRANCOIS
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« A la guerre, à la guerre,
Il ne faut pas y aller,
Il ne faut pas la faire,
Il faut regarder
Le soleil qui caresse la fleur
Et reviendra demain,
Il faut regarder
L’enfant qui pleure
Et se relève sur le chemin…
A la guerre, à la guerre,
Il ne faut pas y aller,
Il ne faut pas la faire
Et faire un grand feu
De tous les fusils,
Et laisser
Sa battre entre eux
Les dictateurs et les présidents,
Et de tous les pays,
En faire un, un beau, un grand ! »
Avec sa fleur aux dents,
Il est parti faire la guerre
à la guerre,
Il est parti en riant,
Avec sa fleur aux dents,
Il est revenu en pleurant :
« Si tu savais,
Tous ensemble,
Ils ne changeront jamais,
Est-ce que je leur ressemble ? »
Caroline FRANCOIS
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Ma vie a rencontré bien des obstacles
Qui ont permis la réalisation d’un miracle.
La sagesse, la raison, sans fin l’expérience
Et les souvenirs ont éveillé ma conscience.
Eveillée, au-delà de l’absurde d’un monde
Qui nous gouverne et que nous gouvernons
En croyant être capables de maîtriser cette ronde
Dont nous sommes esclaves à en être abscons.
Osons nous regarder enfin dans ce miroir
De notre monde pour nous apercevoir
Que ce qui est à gauche est à droite,
Inversons aussi le haut et le bas,
Et dans mes réflexions je suis adroite,
Notre naturel est notre futur ici-bas.
Caroline FRANCOIS
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Mon humour en surprend plus d’un,
Pourtant la vie m’amuse sans fin
Et si, Dieu m’en préserve,
Je ne crois pas aux cieux,
Je la considère comme un bien précieux
Que je souhaite partager sans réserve.
Ma vie épouvantable est une expérience
Et une richesse que peu comprennent,
Pourtant, à surmonter toutes mes peines,
J’ai acquis, de fait, des connaissances
Et fait des découvertes sur la conscience
Et son évolution vers une supra-conscience.
Je ne m’y attendais pas, et, surprise
Dans mes poèmes j’exprime l’histoire
D’une humanité qui continue de croire
A sa toute puissance mal apprise.
Les erreurs de l’homme sont multiples,
Il est de son inconscient le disciple.
Mais cet inconscient lui fait perdre le naturel
Extérieur au monde, intérieur au sien,
Il lui reste à trouver pour demeurer éternel
L’osmose avec l’écosystème qui est le sien.
Caroline FRANCOIS
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Il ne faut pas grand-chose
Pour donner du bonheur,
De ces petits riens
Qu’on appelle un sourire,
Un geste de la main,
Un regard pour dire
Qu’il ne faut pas grand-chose
Pour donner du bonheur…
Caroline FRANCOIS
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