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  • bateau peche

    C'était un petit tout petit voilier
    Un petit bateau de pêche
    On l'avait bâti d'un bout de papier
    Et d'un vieux noyau de pêche
    Dans un petit port entre deux roseaux
    On l'avait mis à l'amarre
    Il appareillait dès qu'il faisait beau
    Pour naviguer sur la mare

    Mais un jour
    le petit bateau fit un rêve
    A son tour
    il voulut entreprendre un voyage au long cours
    Alors il s'en fut magnifiquement
    Tout là bas vers les tropiques
    La vie qu'il menait lui donnait vraiment
    Des idées misanthropiques

    En l'apercevant chaque nénuphar
    Craignait qu'un malheur n'arrive
    Et le ver luisant qui servait de phare
    Lui criait rejoins la rive
    Mais il répondit d'un air malséant
    Je ne crains pas les déboires
    Aussi bien le fleuve et les océans
    Ce n'est pas la mer à boire

    Quel plaisir
    de voguer ainsi sur les ondes
    Quel plaisir
    de pouvoir naviguer au gré de son désir
    Le ciel est tout bleu et le vent léger
    Tous ces braves gens divaguent
    Je me moque bien d'ailleurs du danger
    Car je n'ai pas peur des vagues

    Il ne savait pas qu'à côté de lui
    Un canard faisait trempette
    Pour notre bateau qui était si petit
    Cela fit une tempête
    Et rapidement je vous en réponds
    Les événements se gâtent
    L'eau s'est engouffrée dans les entreponts
    Adieu la jolie frégate

    Sauve qui peut
    criait le navire en détresse
    Sauve qui peut
    je ne vais plus jamais revoir le beau ciel bleu
    Et tout en pleurant sa vie d'autrefois
    Le petit bateau chavire
    Ça prouve qu'il faut demeurer chez soi
    Quand on n'est qu'un petit navire


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  • rose

    C'est elle qui vient
    Nous donner la faim,
    La faim d'aller plus loin.

    Dissidente émotion,
    Elle s'impose, et prends la pose.
    Elle est chez elle, dans nos têtes,
    Pimpante sensation, que rien n'arrête.

    Toujours présente dans l'adversité,
    Elle nous fait trembler,
    Nous fait frissonner, même transpirer.
    Elle s'installe, s'intercale,
    Au creux de nos vies bien rangées.

    Et elle transforme en esclaves,
    Même les plus sages.
    Surtout n'en prenez pas ombrage,
    Elle n'est là que de passage.

    Ainsi blottie au fond de ton lit,
    Insolente, elle attends que tu la tente.
    Elle sait que tu vas succomber,
    Que tu vas savourer,
    Cette main qui caresse,
    Le creux de ton dos ,
    Le grain de ta peau.

    Toi tu chavires, tu respires,
    Mais elle en traitre,
    Elle déménage , et fait ses bagages.
    Sans doute un mal être.

    Si vous la rencontrer
    S'il vous plaît,
    Ne chercher pas à lutter,
    Ni à contrôler,ça pourrait la vexer.

    Marie-Paule CABANAT


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  • Clochette

    Amour
    Rêve avec moi
    Car je crève sans toi
    Quand disparaissent tes atours
    S’élèvent des ciels noirs griffant mes mers
    Et le glaive de ton absence en moi s’insère….

    Ma belle
    Muse de vers
    Toi, tu es sentinelle
    De mes nuits libres de l’enfer
    Abri oxydant, le soleil de l’est
    Se levant sur ton tendre sourire céleste….

    Tes yeux,
    Illimitable
    Lagon silencieux
    Chatoiement incommensurable,
    Où se reflète l’immortalité..
    De l’obscurité de nos nuits de voluptés….

    En rimes
    Mes mots rêveurs
    Sur les tiens s’impriment
    Pour devenir vagabonds conteurs
    De mes tristesses quand je suis sans toi
    Et de l’ivresse du temps passé dans tes bras.

    Christophe Bregaint, 2011


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